Après notre passage à la télé dans un reportage d’Envoyé Spécial, nous avons reçu un certain nombre de sollicitations de la part de la télévision. Les demandes étaient toutes les mêmes, les divers magasines souhaitaient faire un sujet sur l’exploration urbaine. Toutes ces demandes ont reçu des réponses négatives.
Nous ne trouvions pas d’intérêt à refaire un reportage identique pour une autre chaine. Pourtant au milieu des ces sollicitations, une demande particulière a retenu notre attention. Il s’agissait d’un groupe d’étudiantes en journalisme à Science Po Lyon. Leur cursus les amenait à la création d’un reportage court sur le sujet de leur choix et elles avaient choisi l’urbex. Dans la mesure ou le reportage ne serait pas diffusé et qu’il s’agissait simplement d’aider un groupe d’étudiantes, nous avons accepté.

Travail d’études ou pas, nous avons posé les mêmes règles que pour tous nos contacts avec la presse. Pas de noms, pas de localisation des lieux, et une totale discrétion pendant le tournage. Ces règles étant acceptées, nous avons échangé sur ce qu’elles attendaient qu’on leur montre et avons rapidement senti que le travail préparatoire avait été fait. Nous nous sommes donc donné rendez-vous un matin très tôt au siège du collectif, pour les dernières consignes de sécurité, puis nous avons pris le départ vers notre première exploration de la journée : le couvent hanté.

Rapidement, nos élèves journalistes ont su se faire oublier et nous avons évolué de façon naturelle. Notre première expérience de reportage a certainement facilité le travail. A la fin de la première visite, comme nous sentions que nos reporters étaient confiantes, nous avons décidé d’aller faire une seconde visite, mais cette fois dans un lieu qui nous était inconnu.

Nous avons pu leur montrer comment se passait l’approche d’un nouveau lieu et elles ont pu découvrir une vraie explo, avec tous les imprévus que cela comporte. Ainsi nous les avons faites entrer dans un hospice abandonné, par la fenêtre du premier étage, alors que de l’autre côté du bâtiment des gendarmes faisaient un contrôle routier. Bien sur nous avons fait attention à leur sécurité. Cette partie là n’a pas été conservée au montage, faute de temps. Difficile de tout faire rentrer quand on a seulement 3 minutes.

Ce reportage étant un exercice, il n’ jamais été diffusé. Cependant, avec l’autorisation des trois journalistes, vous avez l’occasion de le découvrir ci-dessous