Depuis le début de notre aventure « urbex » nous explorons en duo, la plupart du temps. Mais il arrive parfois quand l’occasion se présente, que nous retrouvions d’autres explorateurs pour partager une visite, comme c’est le cas ce matin dans le sud. Nous sommes devant les grilles d’un ancien Sanatorium.

L’architecture extérieure ne trompe pas, bien que nous soyons à plusieurs centaines de kilomètres des autres Sanatoriums que nous avons visités, celui ci leur ressemble fortement. Les lieux sont gardés par des agents de sécurité, qui font des rondes dans le parc arboré et juste en face se trouve un centre hospitalier plus récent. C’est donc en toute discrétion que nous passons les grilles pour nous diriger vers la façade. Quelques minutes seulement nous suffisent à trouver un accès, malgré le murage systématique de tous les ouvrants à notre portée.

Une fois à l’intérieur notre attention se relâche, nous sommes à l’abri. Nous commençons donc notre visite, presque rituelle, en retrouvant les éléments qui composent les Sanatoriums. Nous passons ainsi par la chapelle, la morgue, les longs couloirs qui mènent au théâtre. Dans celui-ci les sièges sont très abimés et il n’y a plus de projecteur. Il a certainement été « récupéré », mais la pièce trouve tout de même un certain charme à nos yeux. Nous ne trouvons pas de piscine, mais le charme du petit parc compense cet « oubli » des architectes.
Ce bâtiment sera bientôt reconverti en hôtel de luxe, nous imaginons donc un moment ce que pourrait être la vue des futurs locataires des suites. Si cette reconversion sonnera bientôt la fin de l’exploration de ces lieux, nous quittons le Sanatorium en nous disant qu’au moins il ne sera pas entièrement détruit

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