Après la vague de diffusions de sujets sur l’exploration urbaine à la télévision, nous avions décidé de ne plus accepter de reportages. Après avoir participé à Envoyé Spécial et à d’autres reportages sur d’autres chaines, nous avions l’impression que tout ce qui nous était proposé n’apportait plus rien de nouveau, que les angles choisis étaient toujours les mêmes. Nous avons tout de même continué à collaborer hors camera, essentiellement avec des étudiants et des chercheurs, sur des projets intéressants et loin des projecteurs de la télé.

Parmi ces chercheurs, en 2013, nous avons rencontré Sarah Rojon, Doctorante en Sociologie et Anthropologie. Sarah nous a contactés alors qu’elle cherchait des informations sur les friches de la région Stépahanoise. Après une brève explication de son travail, nous avons accepté de l’emmener avec nous lors d’une virée autour de Saint-Etienne. C’est une région que nous connaissons bien pour y avoir visité beaucoup de friches. Ce qui nous a intéressé dans sa démarche, c’est que Sarah cherchait à comprendre le travail effectué en amont de l’exploration elle-même et pas uniquement à voir de beaux lieux.

De plus la pratique ne constituait qu’un tout petit aspect de son travail, qui dépasse largement le cadre de la simple exploration urbaine telle qu’on la connait. Le projet n’étant pas médiatisé, nous avons donc pu nous livrer plus que d’ordinaire et la laisser nous suivre sans filtre.

Une partie de son travail a fait l’objet d’une publication dans une revue de la célèbre Columbia University. C’est cet article que nous partageons avec vous aujourd’hui, mais attention, il est bien évidemment en anglais !

Pour les besoins de son travail les noms des personnes et des lieux ont été modifiés, ne soyez donc pas surpris si vous pensez nous reconnaître mais ne retrouvez pas nos prénoms...