
Nous sommes sur la route depuis plus de 6 heures maintenant et nous attendons cette escale avec impatience… et pour cause, nous avons choisi de faire une halte dans un hôtel abandonné !
Un premier passage pour nous assurer qu’il n’y a personne aux alentours et nous garons la voiture dans une zone éloignée de l’entrée. Un explorateur qui a visité les lieux nous a prévenu que le propriétaire actuel y organisait parfois des parties de paint-ball. Nous avançons donc en écoutant attentivement pour éviter de nous retrouver pris entre des échanges de tirs. La peinture jaune ne serait pas du plus bel effet sur notre matériel.
Nous traversons la petite forêt qui borde les bâtiments et nous arrivons dans une zone que nous reconnaissons immédiatement comme étant le terrain de jeu des tireurs. Les bâtiments sont ravagés et les occupants ont disposé des sacs de sable un peu partout pour constituer des protections.
Nous sortons de ce champ de bataille et la partie du complexe qui nous intéresse se dresse devant nous. Il s’agit d’une bâtisse construite à la fin du 19eme siècle, dans laquelle était installé un Hôtel. Heureusement les parties de paint-ball se passent loin de ce château. Des rubans en interdisent d’ailleurs l’accès aux participants.
Nous entrons donc dans un un hôtel en bon état apparent et notre premier constat est qu’il n’est ni dégradé, ni tagué. « Chez nous » cet hôtel aurait déjà été pillé et tagué… pour notre plus grande joie il semble qu’en Belgique les explorateurs urbains soient plus respectueux.
Notre visite nous fait traverser des petits salons privés, une salle à manger où la table a été dressée et des chambres prêtes à accueillir d’éventuels voyageurs. Si les plafonds ne menaçaient pas de s’écrouler l’hôtel pourrait rouvrir demain !
12 commentaires
J’y suis passé récemment, et j’ai même pas eu le gout de sortir l’appareil ... Juste deux trois photos de la facade.
Le château est en ruine, tout est cassé, un air de château clochard au niveau des dégats, un tas énorme dans la cour avec tout le mobilier.
Triste sort :(
Je lit : il semble qu’en Belgique les explorateurs urbains soient plus respectueux.
Euuh, ce n’est pas les explorateurs urbains qui dégradent les sites, mais les pillards, les tagueurs et les p’tits c**.
L’explorateur, regarde, observe, s’imprègne du lieux en faisant des photographies, des films pour garder un souvenir de l’atmosphère qui ce dégage de toute ces ruines, après sont passage, rien ne laisse supposer une quelconque visite, c’est aussi ça l’Urbex, le respect des vieux murs.