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On fait des photos de chiotte !

Ce jour-là nous avons vraiment fait des photos de chiotte ! Enfin, de moules de chiotte pour être précis. C’est l’été, nous sommes en Italie pendant un trip urbex, et au hasard d’un itinéraire bis nous venons de découvrir cette usine abandonnée. De l’extérieur le site paraît plutôt modeste et abimé, on peut même aller jusqu’à dire qu’il ne paye pas de mine. Mais, habitude de vieil explorateur, nous cherchons un accès pour aller constater l’intérêt du site par nos propres yeux. Nous ne comptons plus les perles que nous avons pu immortaliser alors que les extérieurs laissaient penser à un site sans intérêt. Et puis ça fait un moment que nous n’avons pas visité de friche industrielle, ça nous manque. L’accès à ces sites est en général aisé, mais celui-ci nous donne un peu de fil à retordre. Il nous faut escalader une grille assez haute avec notre matériel photo pour entrer dans la cour.
Une fois dans la partie principale de l’usine nous comprenons immédiatement dans quel type d’industrie nous avons mis les pieds, il s’agit d’une… une heu… une faïencerie ? Non je ne sais pas si ça se dit pour ce type d’objets, une fabrique de... bon et bien voilà nous sommes dans une usine ou on fabriquait des chiottes !
C’est bien la première fois que nous voyons ça. Nous marchons au milieu des moules en bois et des chaînes de production. Certains moules sont encore disposés sur les tapis qui devaient les conduire vers le four. Une fois l’amusement de la situation passé, nous nous intéressons à la fabrication et remontons les étapes du procédé. À en juger par les nombreux accessoires utilisés, le procédé de fabrication devait être essentiellement manuel.


L’intérieur est bien mieux conservé que les abords du bâtiment, mais nous restons sur nos gardes. Dans les friches industrielles le risque d’accident est réel. Même si nous pensons improbable d’être confronté à des produits chimiques comme par le passé, il reste un tas de dangers potentiels, à commencer par le bâtiment en lui-même. Chaque cage d’escalier nous mène vers un étage que nous devons inspecter avant de nous y promener pour être sûr d’explorer sans risque. L’entrepôt est très vaste mais presque entièrement vide. Toutes les choses intéressantes sont concentrées au même étage.
C’est donc une visite plutôt courte mais amusante que nous effectuons, et elle constitue une pause bienvenue dans cette journée où nous avons roulé pendant des heures. Tous les explorateurs urbains qui parcourent l’Italie à la recherche de trésors cachés le savent, les distances sont très grandes ici et on peut rapidement passer plusieurs heures sur la route entre deux pépites. D’ailleurs, il est temps pour nous d’enjamber à nouveau la grille d’entrée et de repartir vers le prochain château abandonné.

Retrouvez l'intégralité des photos dans la galerie

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