C’est notre seconde visite dans ce havre de calme et de tranquillité. Lors de notre première visite, nous avions tellement bien refermé les accès pour préserver ces lieux des dégradations, qu’a présent nous sommes coincés à la porte !
Après une bonne heure à tourner en rond dans un froid glacial et sur un sol gorgé d’eau, nous trouvons enfin un moyen d’entrer sans laisser de traces. Nous sommes dans un ancien couvent qui a fermé ses portes il y a seulement quelques années. Construit dans les années 30 pour accueillir une trentaine de sœurs, il n’a cessé de voir sa population baisser, devenant ainsi très difficile à entretenir. Le Vatican a donc décidé de sa fermeture.

Nous effectuons la visite dans le silence qu’inspire ce lieu encore chargé de traces de la vie quotidienne. Les cuisines, les couloirs, les salles de réfectoire et les chambres, toutes les pièces du couvent reflètent bien l’austérité qui régnait ici. En observant les détails dans chaque pièce, nous arrivons à retracer ce que devait être l’organisation du couvent, une vie tournée vers le travail et la prière, comme le veut l’ordre auquel appartenaient ces sœurs. Nous sommes admiratifs devant la construction des bâtiments qui permet à deux groupes de pouvoir vivre dans les mêmes lieux, sans pour autant entrer en contact direct. La ville et son agitation ne sont pas si loin mais le temps semble s’être arrêté ici. C’est surement l’exploration la plus paisible que nous ayons faite.

Nous finissons la visite par la chapelle, malheureusement désacralisée et privée de son autel. Enfin, nous ressortons en prenant soin de refermer le mieux possible, au risque de nous bloquer nous-mêmes pour une prochaine visite, mais la préservation des lieux est primordiale.

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